
Le problème, c'est pas le fait de partir. Partir, au contraire, ça a du bon, "partir", ça fait penser aux vacances, au soleil, à un sourire, à un regard, à de nouvelles odeurs, de nouveaux paysages, de nouveaux visages. Le problème, c'est de réaliser que finalement, le présent n'est pas si pourri, et que, malgré tout ce qu'on a pu dire, on ne veut pas spécialement le quitter. Le plus dur, c'est de se dire que tout ce qu'on vit aujourd'hui, tous les gens qu'on aime, ne seront peut-être plus que des souvenirs. Ce qui fait mal, ce n'est pas LA fin, c'est le chemin vers la fin. Voir tous ces moments défiler beaucoup trop vite, s'apercevoir que les gens changent, sentir le temps filer entre nos doigts et ne rien pouvoir faire pour l'arrêter.